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Le Nouveau Praticien Vét élevages & santé
Volume 10, Numéro 40, 2018
La biosécurité en élevage des ruminants, des porcs et des volailles
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Page(s) | 17 - 24 | |
Section | Dossier : La biosécurité en élevage des ruminants, des porcs et des volailles | |
DOI | https://doi.org/10.1051/npvelsa/40017 | |
Publié en ligne | 15 mars 2018 |
Ruminants
La bioexclusion en pratique
L’application des règles de biosécurité en élevage doit permettre de réduire le risque d’introduction et de propagation d’agents infectieux. Bien que ces règles dérivent de principes d’hygiènes et de bon sens relativement simples, elles ne sont pas toujours appliquées correctement sur le terrain, soit parce qu’elles sont mal comprises, soit parce qu’elles impliquent des changements importants des pratiques et du comportement. Afin de simplifier ce concept, le vétérinaire praticien doit proposer à l’exploitant une hiérarchisation des mesures en insistant sur les règles incontournables. Il paraît ainsi important d’insister sur la bioexclusion ou sur la biosécurité externe afin d’empêcher l’introduction des agents pathogènes à l’intérieur de l’exploitation. Dans ce domaine, les mesures à privilégier sont celles qui concernent les animaux entrant dans l’exploitation, les visiteurs, les contacts avec d’autres animaux et le matériel. La quarantaine est une mesure essentielle bien trop souvent négligée et qui peut permettre la détection d’animaux à risque avant de les introduire dans le troupeau. L’entrée des visiteurs professionnels dans l’exploitation doit se faire selon des règles strictes d’hygiène et de circulation. Des précautions simples doivent être mises en place de façon à protéger les animaux de l’élevage des contacts avec les animaux des exploitations voisines, les animaux de la faune sauvage, les insectes et rongeurs ainsi que les animaux domestiques. Le matériel qui peut jouer le rôle de vecteur passif de maladies infectieuses et être ainsi à l’origine de contamination croisée doit rester à l’intérieur de l’exploitation. Les conseils prodigués par le vétérinaire pour l’application de ces mesures de bioexclusion doivent être adaptés à chaque exploitation. Une fois en place, elles devront être complétées par les mesures de biosécurité interne.
Mots clés : Bioexclusion / biosécurité externe / dépistage / quarantaine / bonnes pratiques d’hygiène / dératisation / désinsectisation
© NÉVA - Nouvelles Éditions Vétérinaires et Alimentaires 2018
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