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Le Nouveau Praticien Vét élevages & santé
Volume 7, Numéro 26, 2014
L’antibiorésistance des bactéries isolées chez le porc
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| Page(s) | 24 - 28 | |
| Section | Dossier : L’antibiorésistance des bactéries isolées chez le porc | |
| DOI | https://doi.org/10.1051/npvelsa/26024 | |
| Publié en ligne | 15 avril 2014 | |
Évolutions de l’antibiorésistance chez les ruminants
L’antibiorésistance chez les ruminants peut être évaluée chez l’animal sain (à l’abattoir) ou chez l’animal malade (en ferme). Chez les bovins à l’abattoir, le fait le plus marquant concerne une forte prévalence (29 p. cent) de la résistance aux céphalosporines de dernière génération (C3G/C4G). On note également que la multirésistance est élevée, ce qui favorise la co-sélection des bactéries résistantes. Pour les bovins malades, la surveillance est assurée par le réseau Résapath, qui collecte l’ensemble des antibiogrammes réalisés à partir des prélèvements cliniques en France par les laboratoires adhérents. Le principal enjeu porte sur les entérobactéries chez les jeunes animaux (veaux). Ainsi, les gastro-entérites néo-natales concentrent l’essentiel des résistances, notamment à l’amoxicilline, aux C3G/C4G et aux fluoroquinolones. Au contraire, les germes responsables de mammites ou d’affections respiratoires restent globalement sensibles aux antibiotiques. En particulier, on trouve peu de staphylocoques dorés résistants à la méticilline (SARM) chez les ruminants en France
Mots clés : Antibiorésistance / surveillance / évolutions / ruminants
© NÉVA - Nouvelles Éditions Vétérinaires et Alimentaires 2014
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