Mettre en évidence une inflammation au chevet de l’animal

Identify inflammation at the bedside

Résident ECBHM, Université de Toulouse ENVT – Clinique vétérinaire AV3S, Baraqueville, France

Résumé

L’utilisation raisonnée des protéines de la phase aiguë de l’inflammation, du profil protéique classique (protéines totales, albumine, globulines), du leucogramme sanguin et de l’analyse des liquides péritonéal, synovial et cérébrospinal contribue à une plus grande efficacité dans le diagnostic à l’échelle individuelle et collective. Un suivi thérapeutique peut également être réalisé en dosant le fibrinogène ou en suivant la persistance de cellules immatures dans la circulation sanguine périphérique ou de la leucocytose. L’échographie est également un examen paraclinique de plus en plus utilisé, augmentant les performances diagnostiques de mise en évidence d’un syndrome inflammatoire au chevet de l’animal. Cependant, en médecine individuelle, l’interprétation de ces biomarqueurs ne peut pas être dissociée ou substituée à l’examen clinique.

Abstract

The rational use of proteins from the acute phase of inflammation, the classical protein profile (total proteins, albumin, globulins), the blood leukogram and the analysis of peritoneal, synovial and cerebrospinal fluids improves the diagnosis at individual and collective scales. In addition, fibrinogen, presence of immature cells in the peripheral bloodstream or leukocytosis are useful for therapeutic follow-up. Ultrasound is also an increasingly used paraclinical examination, improving the diagnostic performance for the identification of an inflammatory syndrome at the bedside. However, in individual medicine, the interpretation of these biomarkers cannot be dissociated or substituted for the clinical examination.